Guerre et Conversion: Baltica
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Guerre et Conversion: Baltica

Gestion, guerre, diplomatie, commerce, il est dur d'etre un souverain compétent. En serez-vous capable ? Incarnez un chef de tribu, maitre, prince ou souverain d'une des factions disponnibles dans une Europe du Nord tourmentée.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 Automne 1238 - Siège d'Assanis

Aller en bas 
AuteurMessage
Le Troubadour
Conteur
Le Troubadour


Messages : 1459
Date d'inscription : 20/12/2009

Automne 1238 - Siège d'Assanis Empty
MessageSujet: Automne 1238 - Siège d'Assanis   Automne 1238 - Siège d'Assanis Icon_minitimeJeu 18 Nov - 19:48

Siège d'Assanis

Siemovit, fidèle fils du duc Conrad de Mazovie était abrité sous le porche de l'Eglise, et le sourire au lèvre il regardait toute une ville en effervescence. Puis il se mit à penser à sa première venue en ces contrées.
Lorsque pour la première fois il avait foulé du pied la terre d'Assanis, ce n'était alors qu'un pauvre petit village sans le moindre avenir. Des villageois qui peinaient alors à se nourrir et qui vivaient dans de lugubres masures. Tous vivaient dans la crasse et la boue tel des animaux. Pour seule défenses ils n'avaient que de pitoyables murs de bois qui se pliait sous la force des vents. Et aujourd'hui tant de changement. Grace à ses vastes efforts, aux soutiens sans cesse grandissant des ducs de Conrad et Ladislas, Assanis était devenue une véritable ville, reflet de la force chrétienne en Prusse.
En effet, venant des duchés, nombreux furent les savants à venir se rendre à Assanis pour superviser les constructions. De véritables murs de pierre solides et robustes avaient été élever, de vastes entrepots étaient sortis du sol et des places pour acceuillir de puissantes armes de siège avaient été aménager. Oui! Le temps où Assanis n'était qu'un bourg paien était à présent bien loin.

Depuis ses appartements le roi sasnien contemplait lui aussi sa ville. Des hommes fiers, portant les armes de l'Ordre de l'Aigle Blanc, s'agitaient eux aussi. Ils frappaient aux portes et apportaient généreusement leurs soutiens aux villageois, leurs offrant aussi des lectures des saintes écritures.
Au milieux de la place centrale, des précheurs venus de Rome, exortaient les foules et distribuait à tous les appaisantes paroles du Christ.
Le Christianisme se répendit avec force et paix dans tout Assanis et sa région et ce sans la moindre effusion de sang.

Mais en Pologne meme un loup semblait sortir de sa tannière et quel animal c'était! Henri, le puissant et ambitieux duc de Silésie entrepenaient de nombreux et important mouvements de troupes en Petite Pologne. Il n'en fallu guère davantage pour voir de nombreuses armées quitter Assanis par crainte qu'une action ne soit attentée. En effet, le Duc de Sandomierz, qui avait baffoué le traité d'alliance qui le liait à Henri au profit d'une alliance avec Conrad de Mazovie craignait pour ces frontières et ce à juste raison. Une forte partie de ses armées ayant quitté ces terres, il semblait probable qu'Henri, homme rusé et belliqueux, en profiterait pour reprendre son protectorat sur ce duché.
Ce fut donc en hate que les armées de Sandomierz quittèrent Assanis pour retrouver leurs terres, rejoint plus tard à Varsovie par des armées mazoviennes dirigées par le duc Conrad en personne. Mais à l'image du duc de Sandomierz, ce fut le tour du duc de Lublin de craindre pour ses terres et donc de rappeler ses troupes.
Le regard jusque là plein d'espoir du jeune Siemovit changea en voyant les forces d'Assanis se vider peu à peu. Puis l'armée de Grande Pologne quitta à son tour Assanis, ce qui n'était pas sans faire naitre quelques peurs en lui. Cependant, ses inquiètudes ne durèrent pas. En effet, peu de temps après le départ des hommes de Ladislas Odonic, une nouvelle armée de Grande Pologne franchissa les murs d'Assanis. Une armée en pleine forme, accompagné d'encore davantage de chevaliers d'Ordre de l'Aigle Blanc, le tout sous la bonne et sage égide du pieux comte Tomasz d'Inwroclaw. Puis, venant de Mazovie, de nouveaux ingénieurs civils et militaires pour la construction d'armes et de batiments. Le coeur de Siemovit fut rassuré à la vue de l'arrivée de tant de braves Polonais.

Mieux encore, partout on racontait le soutien prochain d'une colossale armée teutonique venue prendre sa vengeance pour la défaite et le massacre de Lobau. Tous étaient confiant à Assanis et croyaient en la victoire. Cependant, l'heure n'était pas à la précipitation et on décida rassembler des vivres et d'encore renforcer les murs.


A Liwto, l'atmosphère était tout autre. Nombreux étaient ceux à vouloir retourner chez. D'ailleurs les Bartiens, jusque là fidèles amis et alliés des forces Natangiennes et Nadruviennes commencèrent et emettre leurs premiers désirs de rentrer chez eux. En effet, l'hiver arrivant, le ravitaillement des troupes effrayait le puissant roi des Bartiens, le grand Makalas.
Mais là où certain doutait, la témérité du fleau des chrétiens, le roi Gadimar, elle ne fléchissait guère. En effet, de nouvelles troupes vinrent se présenter au roi des Natangiens. Ce sont des armées venues de Lubavie, Pogésanie et Warmie qui remplacèrent les troupes bartiennes.

Gadimar était confiant en la victoire à présent. Il était alors convaincu que la ruse fourbe qui avait sauvée les chrétiens devant Assanis la saison dernière ne fonctionerrait pas à nouveau. Sans compter que l'arrivée de troupes nouvelles pretes à combattre n'augmentait encore que davantage sa puissance et la force de ses armées.
Mais une nouvelle vint troubler le grand guerrier qu'il était. En effet, il vint à ses oreilles la rumeur selon laquelle les Teutons viendraient à l'aide des Polonais. Un frisonnement lui parcourut le dos lorsqu'il apprit cela. En effet, il savait que les forces teutoniques étaient encore très puissante et lutter contre les Polonais et les Teutons simultanément pourrait s'avérer extrement dangereux pour lui et ses armées.
Il tenta alors de consulter les dieux, mais ceux-ci restèrent trop floux et leurs réponses trop contradictoire. C'est ainsi que de nombreux emissaires partirent de Liwto vers la Nadruvie afin de demander conseil et au puissant roi Percunis des Nadruviens. En homme habile et malgré la distance qui le séparait du front il estima cette rumeur pour ce qu'elle était, une simple rumeur et conseilla la poursuite du plan au roi de Natangie.

C'est ainsi que les forces de Gadimar s'élancèrent vers Assanis.


Mais déplacer une telle armée dans l'ombre est chose difficile. Ainsi quelques jours seulement après le début de leurs marches, on vit à Assanis des cavaliers rentrer dans la ville en trombe et sonner l'alerte. Les forces de Gadimar étaient en marche.
Il n'en fallut pas plus pour que Siemovit déclare l'état de siège. On fit raisonner les cloches dans tout Assanis et on déploya de nombreux cavaliers afin de connaitre la progression des forces de Gadimar. On finalisa alors en hate les derniers préparatifs. Le maximum de vivres fut rassemblé, puis les ingénieures militaires achevèrent d'ériger de puissantes armes et sièges ainsi que de regrouper le maximum de projectiles. Puis dans un lourd bruit les portes d'Assanis se fermèrent pour la dernière fois.

Lorsque Gadimar apperçu les murs, il put rapidement constater de lui meme les changements de la vile, les murs étaient encore plus haut et semblaient plus épais. La prise seraient difficile cela ne faisait aucun doute dans son esprit. Il posa donc le siège autour de la ville. Rien ne semblait pouvoir à présent en sortir indemme.
Mais il n'était pas question pour le fleau des chrétiens de subir à l'heure actuelle un nouvel échec sur les murs d'Assanis, surtout au vue de nouvelles fortifications. Ainsi il ne lança nul assaut et décida de faire preuve de patience.

Il semblait clair que la ville ne tiendrait guère plus d'une ou deux saisons...



Sur les affaires de Pologne, on rapporta que le duc Henri de Silésie, au vue des manoeuvres de force du duc Conrad et des armées de Lublin et de Sandomierz s'en retourna à sa tannière...
Revenir en haut Aller en bas
https://guerre-et-conversion.forumsrpg.com
 
Automne 1238 - Siège d'Assanis
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Hiver 1238 - Siège d'Assanis
» La Prusse de 1238
» Printemps 1239 - Siège d'Assanis
» Automne 1236 - L'Affrontement des Dieux
» 1238 Secouer les hommes et les puces du lit !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Guerre et Conversion: Baltica :: Guerre et Conversion :: Le Ménestrel-
Sauter vers: