Guerre et Conversion: Baltica
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Guerre et Conversion: Baltica

Gestion, guerre, diplomatie, commerce, il est dur d'etre un souverain compétent. En serez-vous capable ? Incarnez un chef de tribu, maitre, prince ou souverain d'une des factions disponnibles dans une Europe du Nord tourmentée.
 
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 Hiver 1238 - Siège d'Assanis

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Le Troubadour
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Le Troubadour


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MessageSujet: Hiver 1238 - Siège d'Assanis   Hiver 1238 - Siège d'Assanis Icon_minitimeMar 23 Nov - 20:31

Siège d'Assanis

Un homme de grande taille et à la carrure robuste, portant une armure travaillée et étincelante poussa la toile de sa tente et enfonça son pied dans le sol gelé. Sous le poid de sa lourde armure la terre, du fait de la pression et du froid, se fissura. Et se dressant fièremet, il put entendre le craquement de celle-ci. Un vent glacial vint lui fouetté le visage.
Puis d'un regard détermina il observa Assanis. Cet homme n'était autre que le Roi Gadimar, le fleau des chrétiens. L'hiver était fort rude cette année mais le roi de Natangie brulait de l'interieur. Il observait la cité chrétienne et se voyait déjà détruire de ces mains ce lieux de culte que vénérait tant les chrétiens. Il était si proche du but et pourtant si loin, car les murs de la ville lui barrait la route.
Son premier geste fut de se diriger vers les autels installés afin de rendre les hommages aux dieux qui apportaient cette nouvelle saison. Le coeur pieux et humble, le puissant guerrier s'agenouilla et brula des brindilles et quelques des feuilles avant d'adresser sa prière aux Dieux.
Puis détournant le regard il observa à nouveau les murs d'Assanis. Les murs de cette villes étaient bien trop épais pour les prendre par la force. Sans oublier les armes de siège dans la cité qui renforçait encore la puissance de celle-ci. Gadimar n'était pas homme fou et il savait très bien la redoutable efficacité de ces armes. Afin de prévenir des dégats supplémentaire il avait déjà décider de faire reculer le campement pour se trouver le plus hors de porter possible.

Mais ce ne fut pas les seuls aménagements que le puissant roi des Natangiens avait mis en place. En effet, il ordonna de faire dresser des palissades et d'entamer le creusement d'un fossé. Les Pruthènes ne limitèrent pas leurs efforts et malgré le sol gelé ils s'efforcèrent de creuser un trou profond et d'y enfoncé pics et autres morceaux de bois taillés.
Le travail était difficile et le rude climat augmenté cette difficulté et ce meme si les Borusses étaient habitués à subir ces baisses de temperatures. Sans oublier que cela faisait à présent de nombreuses saisons que les hommes avaient quittés leurs terres et leur famille pour cette campagne. Et bien que les victoires étaient bien là, nombreux furent ceux venant de Natangie et de Nadruvie à ne rever que de revoir leurs terres. Enfin l'hiver rendait le ravitaillement des troupes plus difficile. Une certaine lassitude s'installait donc dans les rangs Pruthènes et cela Gadimar en était bel et bien conscient.
Pour lui, le jeu en vallait la chandelle. Il tenta donc de réconforter les hommes, leurs promettants la gloire, la faveur des dieux, la victoire. Mais sachant que cela n'était pas suffisant, il fit venir de nouvelles troupes de Natangie et en repartir d'autres. Ces nouvelles unités, fraiches et valeureuses étaient impatientes d'en découdre aux cotés de leur roi qui avait acquis tant de notoriété dans cette campagne et qui au pays était loué comme un présent des dieux.



Derrière les murs d'Assanis le climat était autre. La peur se lisait dans le visage des civils. Les vivres ne manquaient pas encore car un rationement important avait été mis en place. Mais tous craignaient que les portes ne cèdent sous les puissantes armées de Gadimar.
La plupart du temps, hommes, femmes et enfants restaient terrer dans leurs demeures. Seuls les Polonais et les membres de l'Ordre de l'Aigle Blanc se déplaçaient en ville et assuraient les rondes. Le sol moment où l'on voyait les familles sortir de chez eux était lors des offices religieuses. En effet, lorsque les cloches rententissaient dans la ville, c'était tout Assanis qui prenaient la direction de l'eglise. Soutenu par les chevaliers de l'Ordre de l'Aigle Blanc la propagation du christianisme était en bonne voie. Du moins c'est ce que pensait Tomasz qui avait été envoyer de Grande Pologne pour superviser les conversions dans la paix et l'amour de Dieu et du Christ. Mais le preux chevalier n'était pas sans etre inquieté et ce par une autre menace encore que celle qui guettait derrière les murs. En effet, on rapporta au comte de sombres nouvelles, il semblerait qu'ait débuté dans la ville, sous le poid de la présence paienne à l'exterieure des murs, un enigmatique syncrétisme melant prière chrétienne et vénération d'idoles ainsi que sacrifices discrets et libations aux dieux. Le comte ne savait comment lutter contre se problème, violence ou non? Comment agir alors que la ville était en plein siège? Tomasz se décida alors à ne pas se préoccuper immédiatement de ce problème afin de ne pas fermer les coeurs à ces familles qui ne vivaient que dans la crainte et cherchaient un soutien spirituel et divin.
Siemovit, apprenant lui aussi ce problème, le négligea et encouragea le comte à faire de meme, du moin tant que la cité serait assiégée. En effet, chaque nuits, de nouveaux batiments étaient incendiés par des flèches enflammées obligeant les chrétiens à puiser tout d'abord dans leurs reserves d'eau avant de penser à utiliser diverses materiaux bien que moins efficaces. Pire encore pour le moral des soldats et des habitants, on ne parvenait pas à atteindre ces hommes qui profitaient de l'obscurité de la nuit pour exercer leurs mefaits.
Siemovit, du haut des murs regardait l'horizon, de tout son coeur il esperait voir les armées de son père lui venir en aide au plus vite.

Dans le palais d'Assanis une certaine agitation règnait elle aussi. Le Roi des Sasniens était décider à ne pas laisser sa ville tombée et se lança dans un plan d'action afin de réagir.
En effet, il décida de rassembler les restes de son armée et la fit sortir des murs de la cité afin de provoquer les Pruthènes et que ceux-ci lancent leur charge. Mais au grand desespoir du roi sasnien, nul Pruthènes ne bougea. Gadimar avait donné ses ordres et il semblait bien qu'il était décidé à faire preuve de patience.



En Pologne l'agitation était semblable à celle qui se déroulait en Sasnie. En effet, aussi bien en Grande Pologne qu'en Mazovie les armées étaient en état d'alerte. Aussi bien Conrad que Ladislas convoquaient leurs conseillers militaires et leurs comtes afin que ceux-ci rassemblent les ost.
Les menestrels et troubadours chanteront d'ailleur que ce sont toutes les armées de Mazovie et de Grande Pologne qui prirent la direction de la Sasnie. Et cela n'était pas totalement faux, car ce fut une armée colossale venant de ces duchés qui marcha vers la Sasnie.
Venant de la route principale, reliant la Mazovie à la Sasnie, un groupe d'éclaireur oeuvrant pour Gadimar receuilli des informations sur une modeste armée venant du Sud. On rapporta vite cette nouvelle à Gadimar qui jugea bon de ne pas en tenir une particulière attention. En effet, le fleau des chrétiens ne décida pas de se lançer vers cette armée, ni meme de tourner ses forces vers cette menace. Mais prenant tout de meme conscience de l'arrivée des Polonais il prit tout de meme certaines dispositions que ces derniers ne tardèrent pas à voir de leurs yeux.
Car après plusieurs semaines de marche difficile, loin des routes et sentiers battus, la colosalle armée Mazovo-Poznanienne fit erruption non loin des positions de Gadimar. Mais cela ne surpris nullement le roi des Natangiens qui les attendaient de pied ferme.
Se rapprochant, les Polonais purent voir de leurs yeux une double forfication de bois que les Pruthènes avaient établis en une saison. Murs et palissades de bois ainsi que fossés emplit de pieux aiguisés. La défense pruthènes semblait fort solide et était le travail d'ingénieurs militaires qui avaient beaucoup appris de l'art de la guerre durant cette campagne ainsi que du travail acharné de milliers d'hommes. Mais les Polonais sages et se sentant en position de force ne décidèrent cependant pas de se lancer immédiatement à l'assaut des positions Pruthènes. Ils décidèrent de mettre en place le siège des assiègeants.

Il n'y eut nul combat, nul escarmouche. Siemovit depuis Assanis observa ce spectacle avec desarrois, il savait qu'il devrait agir au bon moment pour s'en sortir. Car bien que l'ennemi semblait prit en etaux, il n'en était pas moin encore puissant et redoutable.
Une seule question se posait en Assanis, les Polonais chasseraient-ils les Pruthènes avant que la ville ne tombe à court de vivre ?...
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Gadimar
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Gadimar


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MessageSujet: Re: Hiver 1238 - Siège d'Assanis   Hiver 1238 - Siège d'Assanis Icon_minitimeMer 24 Nov - 12:29

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,
car ce qu'on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l'oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
puisque ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous ;
et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.
C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs ; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ;
eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! »


Gadimar contemplait le passage du livre saint des chrestiens. Avec concentration il pouvait lire plus rapidement les « psaumes ». Son apprentissage lui semblai plus facile que prévu. Mais le message véhiculé ne l'enchantait pas. Selon ce livre Perkunas ne serait qu'une mauvaise manière d'adorer le dieu des chrestiens. Il ne partageait pas le message des portes croix, pour lui ce livre ressemblait à la fois à un code de loi, et à un message politique qui promettait un hypothétique paradis en échange d'une soumission sur terre, a celui qui doute et qui ne se soumet pas, les plus durs chatiments sont promis. Les chrestiens jouent donc sur la peur. Il repensa au dissident, celui ci devait se révolter contre ça un petit peu, il souhaitait la justice tout de suite et pas après sa mort. Du coup, il comprenait la force de conviction des chrestiens, et le fondement de leur action. Ils se voulaient promoteur de progrès contre les soit-disant archaïsmes.

Du haut de la palissade, Gadimar scrutait l'armée polonaise de renfort. Il n'avait pas peur, il continuait de croire que Perkunas lui accorderai sa grâce. Il doutait que ce livre fut descendu par un dieu omniscient, omnipotent. Il était sur d'une chose, si jamais il devait bruler en enfer, il était certains que grand nombre de chrestiens le rejoindrait.
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Sasnie
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MessageSujet: Re: Hiver 1238 - Siège d'Assanis   Hiver 1238 - Siège d'Assanis Icon_minitimeJeu 25 Nov - 17:05

Quand le froid descend la guerre s'éteint, telle avait été la devise du royaume de Sasnie.

Peut-être le christ en avait il décidé autrement. Là où la neige chantait la joie des siens le roi était obligé de se battre. Pour l'avenir de son royaume coupé en deux, pour la gloire du christ que la Sasnie avait toujours rêvée de servir.

Et les armures des fiers soldats de Sasnie portaient les entailles du vent, et les feuilles venaient signer l'aube du matin. Pourtant le plan ne se passait pas comme prévu. Des jours que l'armée attendait patiente et confiante. Jamais la Sasnie ne tomberait, on le chantait car le courage de ses hommes était immuable.

Leur chef comptait sur les Polonais qui jusqu'à présent les avaient préservé de toute menace. Et l'hymne de la Sasnie était chantée dans les rangs. Tous attendaient avec impatience le combat annoncé.

Nous sommes milles dans le froid
Portant nos armures et nos haillons
Nous pensions la paix notre loi
Mais les barbares reviennent légions

Nous n'aurons peur car, Christ
Nous avons confiance en toi
Et ta sainte oubliée ta foi
Car pour toi même le soleil résiste

Que vienne le fracas des armes
Et la gloire du pays
Nous verserons toutes nos larmes
Pour la gloire de la Sasnie
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MessageSujet: Re: Hiver 1238 - Siège d'Assanis   Hiver 1238 - Siège d'Assanis Icon_minitime

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