Guerre et Conversion: Baltica
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Guerre et Conversion: Baltica

Gestion, guerre, diplomatie, commerce, il est dur d'etre un souverain compétent. En serez-vous capable ? Incarnez un chef de tribu, maitre, prince ou souverain d'une des factions disponnibles dans une Europe du Nord tourmentée.
 
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 La Prusse de 1238

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Le Troubadour
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Le Troubadour


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MessageSujet: La Prusse de 1238   La Prusse de 1238 Icon_minitimeLun 8 Nov - 19:42

Du triomphe et de la revanche du Christ en Sasnie


Une saison c'était écoulé et quel choc ce fut pour le roi sasnien. Celui-ci avait été obligé de fuir de ses positions comme un vulgaire voleur, caché dans l'ombre et la peur au ventre. En ce triste jour pour son royaume il se trouvait dans la demeure de son vassal locale, Vytenis d'Assanis. La colère grondait en lui, il serrait ses poings ne pouvant laisser plus de quelques secondes ses doigts en place. Le Roi était très agité. Dans son coeur il maudissait au plus profonds de lui ce pretre qui avait osé le défié et qui pire encore était parvenu, grace aux soutiens d'autres rois pruthènes, à le mettre en déroute et le chasser de son trone.
L'espace d'un instant il douta. Il médita sur les victoires éclatantes des paiens. Serait-ce dus à Perkunas qui vengeait l'arrogance du Dieu unique? Ce meme Perkunas serait-il plus puissant encore que le Dieu des chrétiens? Ainsi les cultes ancestraux conservaient-ils vraiment la force du pouvoir royale? Pour l'heure il fut vrai que le christianisme n'avait pas sourrit au roi de Sasnie. C'est ce christianisme qui avait, après tout, amené la mort et la désolation sur ses terres. Qu'avait donc vraiment apporté le Christ à la Sasnie?

Le doute grandissait à chaque minute dans le coeur du roi songeur. Quand soudain la porte modeste de sa salle qui lui servait alors de trone, se poussa, coupant la méditation du roi qui redressa la tete. Ce fut son fidèle valet qui accourait vers lui:

Mon roi! Mon roi! Puis le valet reprit son souffle et continua , Ils sont arrivés ! Ils sont là!

Le Roi sauta alors de son siège et se précipita en dehors de sa demeure afin de constater de ses yeux leur arrivée, ils étaient là. Devant ses yeux s'étendait alors les grandes armées de Pologne qui entraient à noblement à Assanis. Quel spectacle !
Le duc de Mazovie n'avait donc pas mentit, celui-ci avait fait appel à ses nombreux amis et alliés et bienvite à la vue des somptueuses armes et armures des chevaliers, le doute que le roi avait en son coeur se dissipa. Ce fut dans la coeur du roi toute la Pologne qui se réunissait pour lui venir en aide: des forces venant de Grande Pologne, de Cujavie, de Mazovie, de Lublin et de Sandomiez. Des contrées dont il n'avait meme jamais entendu parlé si ce n'est dans les folles histoires que comptaient jadis les druides et orateurs lorsqu'il était encore un enfant.
Le rejoignant, Siemovit, fils et commandant du duc de Silésie, se placa aux cotés du roi et preit la parole, le regard haut et fier:

Regardes donc ! Admire la force des armées du Christ et de mes frères de Pologne ! Puis pensant à ses precepteurs qui lui avait tant appris sur l'histoire du Royaume de Pologne il continua, un jour viendra où ces armées restaureront le Roi de Pologne et où alors nous ne ferons plus qu'un...

Le roi Sasnien resta ebahit devant un tel déploiement de force et observa avec attention le défilé des troupes dans la ville. Les chevaliers avaient équipés leurs destriers de leurs plus belles armures et avançaient fierement, épée au fourreau et bouclier au poing. Meme les plus simples des piètons rayonnaient de force et de courage.
Face à cela le coeur du roi s'enhardit. Lui qui ces dernières semaines étaient resté cloitré dans la modeste demeure qui lui faisait office de domicile sortit examiner les défenses de sa cité, dernier rempart contre la vague paienne.
Il tresaillit lorsqu'il approcha des fortificaiton de sa cité. Les Polonais n'avaient pas chomés. En effet, ils étaient parvenus à renforcer les murs, creuser des profondes douves au niveau des points sensibles des murs entourant la cité, dégarnis la foret entourant la ville offrant ainsi un large champ de vision et ceux-ci uniquement pour les points qui étaient visibles à l'oeil nu. Dans la ville meme s'activant, les chevaliers de l'ordre de l'Aigle blanc, un ordre né en Grande Pologne depuis peu, courraient dans tous les sens, préparant les caches d'armes, les ressources en cas de siège et finalisant les points strategiques de la défense.

Une fois que la nuit fut tombée, l'eglise de fortune que les chrétiens avaient établis acceuillis tous les fidèles. Le Roi, en tant que Chrétien assista bien entendu à l'office. A ses cotés il pouvait observé les fils des personnalités les plus importantes de Pologne, Boleslas de Grande Pologne, Siemovit de Mazovie, Casimir de Cujavie, le fils des ducs de Lublin et de Sandomierz.
L'office ce déroula dans la plus pieuse et pure tradition chrétienne. L'eveque en présence, arrivé de Rome depuis peu, procéda à la messe et exhorta les chrétiens à vaincre au nom du Christ redempteur et de Dieu tout puissant le misericordieux.
Ce fut le coeur apaisé et confiant que le Roi de Sasnie regagna ses appartements et fermit les yeux, conscient qu'un grand destin l'attendrait au levée du soleil.



Lorsque Liwto était tombé dans ses mains le Grand Pretre jubilait. C'était là la preuve qu'il attendait pour poursuivre sa juste et pieuse cause. Il était de son devoir de restaurer les cultes et croyance ancestrales pour le bon maintien du royaume et l'équilibre de la terre et du ciel. Car cela faisait trop longtemp que Perkunas grondait sa colère depuis les cieux et il était décidé à rétablir cela.
A Liwto il prit grand soin de détruire sans ménagement les lieux de cultes chrétiens et à retablir les pratiques anciennes. Ceux qui hier s'étaient convertis aux christianisme s'empressèrent en toute hate de reprendre sans le moindre scrupules les croyances anciennes. Montrant ainsi à tous la primauté des cultes anciens. Seuls quelques uns, préférèrant conserver le message du Christ, bénéficièrent comme récompense pour leur fidélité à la fois chrétienne de la torture ainsi que d'une horrible mort.
Afin de célébrer le retour des cultes des Dieux on organisa à Liwto une ceremonie collosale où des biches furent sacrifiées aux Dieux.

Le Grand Pretre ne manqua pas de gratifier le grand Gadimar pour son intervention. Mais ce dernier semblait avoir autre chose en tete. En effet, alors que le Grand Pretre se preparait à libérer le reste de la Sasnie de l'horrible culte chrétien, le Roi Gadimar étaient bien loin de tout cela et preparait un autre plan.
Pour le Grand Pretre l'heure était venue de chasser les Chrétiens pendant que Perkunas leurs offrait ses plus grandes faveurs. Il décida donc de marcher avec son armée personelle et plusieurs centaines de volontaires vers les positions chrétiennes fermement décidé à les chasser de ces terres par la seule volonté du roi des Dieux.



A Assanis, le soleil se levait, berçant de ses doux rayons le village. Le Roi se leva et se rendit à l'Eglise de fortune, là il y retrouva, à sa grande surprise, les barons et princes polonais qui déjà priaient Dieu. Ce fut avec un certain enthousiasme qu'il se joignit donc à eux.
Quand soudain on leur apporta qu'une armée approchait d'Assanis. Ainsi donc les Sasniens et paiens se preparaient à frapper les derniers point d'accroche chrétien.

Les barons et princes sortirent calmement de l'eglise dans le plus grand respect de la demeure du Seigneur. Une fois le seuil de l'eglise franchit ils sanglèrent et mirent leurs casques respectifs, puis se mirent à hurler en tout sens transmettant les premiers ordres pour le rassemblement des armées.
Chacun s'affaira d'abord dans un premier temps à regrouper ses propres hommes et une fois cette tache accomplie ils regroupèrent leurs forces. Ce fut le prince Siemovit, fidèlement conseiller par les barons de Mazovie présent ainsi que de tous les autres princes, qui prit le commandement supreme et donna ses premiers ordres.

Grace au dégagement de la zone entourant la ville, la totalité de l'armée paienne fut alors révélée. Leurs forces étaient considérablement réduites. Siemovit opta donc pour une sortie rapide et puissante de la ville, ce à quoi, certains s'opposèrent. En effet, il paraissait évidant que le gros des forces paiennes se cachait quelque part et nombreux furent donc ceux à préconiser la patience derrière les murs. Mais confiant le Duc imposa son plan.
Le Roi de Sasnie du haut de ses murs de bois observa les grandes armées polonaises sortir de l'enceinte d'Assanis au rythme des chants et des prières. Une fois les deux armées en place chacune tentaient d'impressionner l'autre.
Les paiens étaient confiant en leur victoire, persuadé que telle était la volonté de Perkunas et des Dieux. Les Chretiens eux hurlaient les noms du Christ et des saints pour lequels il se préparait à se battre. Puis le coeur remplit de haine et de courage les forces paiennes chargèrent dans un desordre des plus complets. Une fois leurs premiers pas effectués ce fut les cavaliers et chevaliers polonais qui s'élancèrent non sans hargne.
Le choc fut terrible. L'armée paienne fut litteralement ballayée par la force de la cavalerie polonaise qui bien vite fut rejoins par l'infanterie qui contribua à assoir la domination sur le champ de bataille des Polonais. Ce fut un veritable massacre dans les rangs de l'armée paienne, qui malgré ses pertes, continua sans coup férir à combattre persuadée de l'aide de Perkunas. Sur le flanc droit, l'Ordre des chevaliers de l'Aigle Blanc se démarqua d'ailleurs par sa bravoure, infligeant de très lourdes pertes à l'ennemi.
Le combat se poursuivait et Perkunas n'avait toujours pas manifesté sa puissance. A chacun instant les rangs paiens diminuaient. Jusqu'au moment où la défaite fut clair et que toute l'armée en déroute, pourchassée par les cavaliers polonais, prit la fuite et partie se réfugier vers les forets d'où elle était sortie.

Ce jour fut marquée par une éclatante victoire chrétienne aux abords d'Assanis. Les Chrétiens dont les pertes furent très peu nombreuses célébrèrent la victoire de la croix et du Christ sur l'abomination paienne. Fort de cette victoire les Chrétiens entreprirent de marcher à présent vers Liwto afin d'instaurer de manière définitive le culte chrétien sur la Sasnie.
Une question reste cependa,t où se trouvait donc les forces de Gadimar qui fut durant cette bataille complètement absent ? Ou était le vainqueur des chrétiens comme on l'appelait déjà en Sasnie ?...


(HJ: Demain un nouveau RP et vous en serez davantage... Le tour n'est donc pas finis meme si ce qui s'est passé en Sasnie semble à présent clos)
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MessageSujet: Re: La Prusse de 1238   La Prusse de 1238 Icon_minitimeLun 8 Nov - 21:22

Le duc Ladislas Odonic salue la victoire de la Croix.

Bénies soient les troupes des coalisées de Mazovie, Cujavie et Grande-Pologne, de Lublin et de Sandomiez.

Gloire aux héros et à leurs chefs vaillants : Siemovit de Mazovie, Casimir de Cujavie, l'épée de Grande-Pologne Boleslas, le fils des ducs de Lublin et de Sandomierz.

Gloire enfin à la persévérance dans la foi du roi de Sasnie et à l'ardeur dans l'amour du Christ des chevaliers de l'Ordre de l'Aigle blanc.
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MessageSujet: Re: La Prusse de 1238   La Prusse de 1238 Icon_minitimeLun 8 Nov - 22:53

Noel ! Noel ! Gloire aux Preux et à Nostre Seigneur Dieu tout puissant qui guida le bras vengeur des armées de Pologne.

Que nostre fidèle vassal de Sasnie soit certain que nous le rétablirons, par l'aide d enos alliés, en ses prérogatives et que nous répandrons la divine parole.

Alléluia !

Konrad de Mazovie.
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MessageSujet: Re: La Prusse de 1238   La Prusse de 1238 Icon_minitimeMar 9 Nov - 14:02

De l'Anabase de Gadimar

La rumeur était donc vrai, les Teutoniques, appuyés par de nouveaux renforts venus principallement de l'empire avaient lançés une grande attaque sur la Lubavie. En l'espace de quelques jours, le gros des forces lubaviennes avaient été mises en déroute et les forces allemandes étaient parvenus à s'emparer de Dusi, Buttan et Snaygis. Les Lubaviens seuls

n'avaient pus résister à la vague déferlente des chrétiens.
Mais il n'était pour l'heure pas question pour eux de se soumettre à la croix et ce fut avec un courage exemplaire que ceux-ci opposèrent à l'Ordre des Teutons une vive résistance. Aidés par les marais boueux environnant Lobau, capitale de la tribu, les Lubaviens jouèrent de la ruse afin d'harceler sans cesse des troupes épuisées par une traversée difficiles des marais.
Mais le commandant de cette expédition était determiné! Il s'agissait d'un des grands seigneurs de l'Ordre, Gunther Ronsdatt. Grace à son éloquence et à son insistence il parvint à convaincre le Maitre Baalk des bienfaits d'une attaque sur la Lubavie. Ce dernier, accepta qu'il mena cette expédition, mais le Maitre ne le soutiendrait que guère dans celle-ci, se serait donc à lui seul de la préparer. Cette mission était donc d'une importance capitale pour Ronsdatt, en effet, si il y parvenait il gagnerait à jamais un pouvoir et une influence colossale au sein de l'Ordre, dans le cas contraire il perdrait toute crédibilité et son role politique dans l'Ordre sera réduit à sa plus simple expression. Ce fut donc le coeur emplit de désirs et de pouvoir que le commandant entreprit de démarcher au sein de l'empire de nombreux hommes afin de les pousser à le rejoindre en Prusse. Ronsdatt était un seigneur important et il fut aisé pour lui de rassembler de nombreux hommes à ses cotés. C'est ainsi que fort de sa nouvelle armée il s'était élancer en Lubavie avec des hommes désireux de remplir encore davantage leurs bourses et leur prestige.

Si Ronsdatt s'emparait de Lobau il pourrait aisément controler et s'emparer du reste du pays, c'est donc vers cette importante ville de Prusse que toute son attention se porté. Et malgré les difficulté il persista; et guidé par son avenir, malgré des pertes toujours plus importante, il parvint à atteindre la cité dont il revait de s'emparer pour sa gloire et aussi le triomphe de la Croix.
Sa victoire paraissait alors certaine. Rapidement il posa le siège de la cité et confiant en la victoire il contempla son camp. Un seul sentiment s'en echappé, l'empressement. Tous, Ronsdatt lui meme, étaient plus que pressés de donner l'assaut à Lobau, ils se hatèrent donc pour assembler les beliers et preparer les echelles et fixèrent sans plus tarder la date et le moment de l'assaut, concentrant toutes leurs forces vers les murs de la cité afin de s'assurer que nul paien n'en echappe.

A Lobau on regardait avec une certaine crainte les positions chrétiennes. Ces derniers étaient nombreux, trop nombreux alors qu'eux étaient seuls. Les pretres d'une grande partie de la Lubavie avaient pour la plus part trouvée refuge dans la capitale et tous s'accordaient sur un point, Perkunas libèrera la ville avant qu'elle ne tombe. Tous les éléments s'accordaient alors dans une parfaite harmonie, les vols des oiseaux, les entrailles des betes sacrifiées, les visions et reves des pretres, la victoire serait lubavienne et Perkunas les libèrera.
Alors que chez les chrétiens, on aiguisait les armes, polissait les armures et se préparait à la guerre; chez les Lubaviens, au contraire, on priait les dieux avec révérence et on était attentif aux moindres signes que les dieux et Perkunas envoyés aux hommes, on chantait les grandeurs des dieux et au lieux de se nourrir des derniers mets on les offrait aux dieux.



En Sasnie, la victoire de Gadimar, le liberateur, avait parcouru toute la Prusse. Oui! Ils étaient parvenus à vaincre les chrétiens de manière flamboyante. C'était une preuve suffisante pour encourager tous les Pruthènes à croire en la victoire sur les chrétiens qui depuis trop longtemps déjà envahissait les terres de Perkunas de toutes parts.
Gadimar fut cette saison bien discret en Sasnie, ce qui en surpris plus d'un. Nombreux furent ceux à se demander où était donc passé celui qui les avaient il y a peu libérer du joug chrétien.
Homme sage et attentif, Gadimar avait appris les terribles faits qui se déroulaient en Lubavie et cela ne fut pas sans attiré son attention. C'est ainsi, alors que le grand pretre sasnien se dirigeait vers Assanis pour en chasser les chrétiens, Gadimar, lui, avec ses grandes et victorieuses armées prit la direction de Lobau afin de porter un secour inattendu aux Lubaviens. Serait-ce donc lui qui sauverait Lobau de la soif chrétienne ? Lui que les signes montraient comme sauveur des Lubaviens ?

Après quelques jours de marche les forces coalisées de Gadimar se retrouvèrent non loin de Lobau. Les chrétiens ignorant toujours leur présence.
Lorsque la nuit tomba, on dit que les forces chrétiennes se preparaient à l'assaut, lorsque soudain des cris retendirent dans les forets et marais. Les chrétiens ne sachant où donner de la tete s'agitèrent dans tous les sens. Dissimulés dans les arbres et la boue, une partie des armées de Gadimar affola grandement les chrétiens qui à présent se trouvaient pris en étaux avec d'un coté les murs et les forces de Lobau de l'autre les grandes armées de Gadimar.
Conscient que la chair est moin solide que la pierre, l'armée de Ronsdatt fit face aux forces paiennes de Gadimar qui bien que présente n'étaient toujours pas localisée précisement. De plus il n'était pas question pour Ronsdatt de s'enfoncer dans les marais et forets qu'ils avait déjà eu tant de mal à traverser, ils s'y embourberaient et seraient rapidement anéantis. Ils restèrent donc dans leurs camps. Cette décision s'avéra la plus judicieuse sur le moment, mais fut-elle un bon choix ?
Gadimar n'en attendait pas temps, cela lui laissa le temps de placer ses troupes en bon ordre et d'encercler en bon et due forme les positions chrétiennes.

Puis des profondeurs des forets des cris toujours plus fort se rapprochaient des forces chrétiennes, quand soudain dans un chants puissant et unis les forces de Gadimar donnèrent l'assaut. Face à cette puissante attaque, les Lubaviens décidèrent de se mettre aussi en marche et sortirent en hate de leurs positions pour fondre sur les chrétiens.
Bien vite la peur gagna le peur des hommes de Ronsdatt. Certains tentèrent, avant meme que le combat n'ait débuté de prendre la fuite en emportant avec eux le plus de butin possible, mais le lache n'a guère la bénédiction des dieux et ceux-ci furent rapidement rattrapés et exécutés. Les autres resserèrent leurs rangs, montant leurs boucliers pour se protèger et se préparer ainsi à briser la vague paienne.
Lorsqu'il furent à porter les arbalétriers décochèrent leurs premiers carreaux, sans protections efficaces contre cette arme redoutable utilisable par tous beaucoup de paiens tombèrent avant meme d'avoir atteint les forces chrétiennes qui se protègeaient alors du mieux qu'elles pouvaient des nuées de flèches pruthènes. Sans etre tuer, de très nombreux hommes furent blessés par celles-ci que se soit à la cuisse ou au bras. Protegés par leurs lourdes armures et leurs épais boucliers, les pertes chrétiennes furent pour l'heure mineure.
Bien vite ce fut au tour de la cavalerie chrétienne de donner la preuve de sa puissance. Fonçant à vive allure, les cavaliers chrétiens écrasèrent sous leurs lourds sabots de nombreux paiens. Mais rapidement encerclée et immobilisée la cavalerie chrétienne fut anéantie. Encerclés de toute part et reclut sur leurs positions les fantassins chrétiens ne tardèrent pas à plier sous la force et le nombre des forces de Gadimar. Tous furent tués sans le moindre égard ni la moindre pitié, leurs corps souillés et piétinés. Tous sauf un, un homme qui préféra la vie à l'honneur, un homme qui combattit non pour le bien et la foi, mais pour l'or et le pouvoir, cet homme était Gunther Ronsdatt, prisonnier des forces paiennes.

Ainsi Gadimar après avoir libérer une partie de la Sasnie était parvenue en une seule et unique bataille et à présent libérer la Lubavie et les Allemands connaissaient là leur première grande défaite en Prusse.
Partout en Prusse, les druides et autres conteurs n'ont de cesse de chanter la victoire de Gadimar aux jeunes et aux moins jeunes. Personne ne sait à présent où s'aretera la folle Anabase du Roi des Natangiens, le Grand Gadimar comme on l'appelle à présent...
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