Guerre et Conversion: Baltica
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Guerre et Conversion: Baltica

Gestion, guerre, diplomatie, commerce, il est dur d'etre un souverain compétent. En serez-vous capable ? Incarnez un chef de tribu, maitre, prince ou souverain d'une des factions disponnibles dans une Europe du Nord tourmentée.
 
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 Hiver 1237 - Et Dieu n'abandonna pas les siens...

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Le Troubadour
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Le Troubadour


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Date d'inscription : 20/12/2009

Hiver 1237 - Et Dieu n'abandonna pas les siens... Empty
MessageSujet: Hiver 1237 - Et Dieu n'abandonna pas les siens...   Hiver 1237 - Et Dieu n'abandonna pas les siens... Icon_minitimeJeu 4 Nov - 21:41

Et Dieu n'abandonna pas les siens


Lorsque les nouvelles de la défaite chrétienne parvint aux oreilles du Grand Maitre des Portes-Glaive, celui-ci, gonflant sa poitrine soupira. Il n'était pas question pour lui d'etre défait !
Cela faisait de longues semaines qu'il se preparait à cette grande contre-attaque. Il avait pris soin de combler les pertes afin de redonner à ses armées ses effectifs d'antant. Non! La défaite n'était pas envisageable et Dieu les assisterait dans ce noble et pieux combat! Les paiens retourneront comme les barbares qu'ils sont dans leurs pauvres et forets et plus jamais ils n'oseront fouler du pied le sol chrétien.

De son coté, le Grand Roi Mindaugas était lui aussi sur de sa victoire. Jusqu'à présent il avait prit grand soin d'affaiblir les positions chrétiennes, de ravager leurs terres, d'anéantir sans considération le moindre chrétien armé. Pour Mindaugas le victoire ne pouvait etre qu'au rendez-vous. Sans compter qu'il avait fait appel à ses nombreux alliés qui eux aussi avaient répondus en grande pompe. Depuis ses positions il inspecta en personne sa grande armée, qui sauf à Riga, ne fut point défaite. Il observa avec attention ses armées, devant ses yeux s'étendaient les armées infinies de Lithuanie, de Samogitie, des Coures, Sclaves, quelques regiments sudoviens et meme la présence de quelques Pruthènes dont des Nadruviens. Et tout cela sans compter les fidèles des cultes anciens des regions marquées par la présence lithuaniennes qui chaque jour arrivaient plus nombreux pour soutenir la cause du Grand Roi et de Perkunas. Son armée était pour ainsi dire complète, reposée, prete et désireuse d'en découdre pour chasser la menace chrétienne.



Ce fut au début d'un apres-midi ensoleillé que les deux armées se firent fasse. Nul foret, ni monts escarpés dans cette region, seul une légère colline où les chrétiens s'étaient établis. De leurs positions ils pouvaient voir les forces paiennes. Elles étaient gigantesque et bien que leur force et leur courage ne fut jusqu'à présent pas atteint, certains se demandèrent si la victoire était possible et firent leur confiance en la victoire disparaitre peu à peu tellement les forces paiennes furent nombreuses.
Mais la peur laissa bien vite place à la foi. Les prédicateurs, chapelains et autres religieux de l'Ordre de Livonie parcoururent tous les rangs de l'armée. Prechant la force du Christ et de ses armées, mais aussi la beauté et le bien du mort pour le Christ et son message. Habiles hommes de foi, ils motivèrent les troupes qui bien vite n'attendaient qu'une chose, en découdre et imposer par la force des armes le Christ. Tous s'agenouillèrent et implorèrent le Seigneur de leur accordé la victoire.
Dans les tentes de commandement la situation n'était pas moin effervescente. En effet, les nombreux barons de l'Ordre se disputaient quand à la strategie à tenir face à une armée si grande. D'autres étaient pour une attaque de front, d'autres encore voulaient divisaient les troupes et user de la ruse, d'autres encore souhaitaient se replier et attendre un signe divin de Dieu pour pouvoir engager la bataille. La querelle grondait, car c'était de la survie meme l'Ordre que dépendait cette bataille. Dans toute sa force et sa splendeur, le Grand Maitre se leva et imposa le silence avant de d'annoncer le plan de bataille qui serait suivit...

Chez les Lithuaniens et leurs nombreuses forces coalisées la situation n'etait pas moin effervescente. Si ce n'est que face à la vue des forces chrétiennes, beaucoup furent sur de la victoire, confiance dans le triomphe de Perkunas. Et comme chez les chrétiens, les pretres et religieux arrangaient leurs troupes, sacrifiaient des animaux et tous les signes étaient reunis: la victoire sera certaine, Perkunas assistera ses guerriers! Lorsqu'on annonça cela au puissant Mindaugas il fut soulagé. Car en homme de guerre expérimenté il savait qu'il fallait toujours se méfier, surtout du loup à l'agonie qui peut déployer des efforts surprenant.
L'ordre règnait chez les Lithuaniens. Nul dispute, nul querelle, lorsque Mindaugas imposa son plan, face à ses décisions tous s'inclinèrent.



Puis vint le moment où les armées furent sur le point de se lancer l'une contre l'autre. Cette fois ce fut chez les Chrétiens que l'ordre règnait. Alors que chez les paiens on levait les armes au ciel, on hurlait et s'agitait en tout sens; chez les chrétiens au contraire le calme et l'organisation étaient de rigueur. Les chevaliers et hommes d'armes arboraient fièrement leurs lourdes armures, les archers et arbalétriers preparaient leurs flèches et carreaux, les guerriers et vougiers achevaient leurs préparation. Une forte piété y règnaient, le seul son qui s'échappaient des rangs chrétiens étaient les prédications des religieux qui exorhaient les hommes, ces derniers concentrés sur leurs prières.

Ce fut alors qu'ils étaient au sommum de l'exitation que les Lithuaniens et leurs nombreux alliés chargèrent droit vers les positions chrétiennes alors que les premières flèches frappèrent les rangs chrétiens. Plusieurs hommes tombèrent ne pouvant ou ne disposant pas de quoi se protèger.
Alors que les premiers rangs Lithuaniens s'approchaient à vive allure des positions chrétiennes toujours statiques, ils subirent de plein fouet les puissantes rafales des flèches et carreaux des forces de l'Ordre. Cela coupa net leur charge. Mais ils se poursuivirent leur folle course. Du haut de leurs positions, les Chrétiens furent les paiens s'approcher toujours plus près. Ceux-ci, avec le poid de leurs armes furent ralentis, en effet celui-ci fut accru par la légère colline sur laquelle tronait les chrétiens. Lorsqu'ils arrivèrent enfin aux rangs chrétiens, ils furent stoppés et brisés par les puissants boucliers chrétiens. Des deux cotés les hommes s'insultaient et rugissaient. Le combat était apre et ce malgré l'impressionante armée regroupée par Mindaugas.
Mais le Grand Roi décida de ne pas laisser ses hommes se faire transpercer davantage par les flèches et carreaux chrétiens. Vite il ordonna de déployer la si réputée cavalerie légère lithuanienne qui parvint très rapidement à contourner la colline et à harceler les tireurs chrétiens qui furent bien vite reduit à leur plus petit nombre.
Alors que Mindaugas était lui loin du combat pour commander au mieux son armée, le Grand Maitre était lui au coeur de l'action. Parant avec son bouclier, tranchant avec sa lame. Escorté et appouyé par les autres grands barons qui manifestèrent leur force et leur courage au grand jour.
Mais malgré toute leur force et leur courage bien vite les chrétiens furent encerclés par les forces paiennes. La situation semblait désespérée. Le Grand Maitre se taillant autour de lui un large espace, malgré la bataille et les cris s'agenouilla et pria. Les grands barons ne comprirent pas cette réaction, mais ils protégèrent du mieux qu'ils purent le Grand Maitre. Quand soudain, depuis le centre lithuanien, un javeliniers lança son projtectile, celui-ci se dirigeait droit vers le Grand Maitre. Mais la fidélité et la loyauté de ses hommes vit l'un des plus grands barons de l'Ordre se sacrifiait pour la survie du Grand Maitre. Luther von Riga, intercepta le javelot dans son torse avant de s'écrouler. C'est lorsque sa tete toucha le sol que le Grand Maitre se releva et seul fit une percée dans les rangs ennemis.
Les Chrétiens face à une telle bravoure de leur commandant l'imitèrent et bien vite, l'encerclement fut rompue. Les Chevaliers jusque là restaient inactifs reçurent le signal du Grand Maitre et lancèrent leur terrible charge. Sous la puissance de leurs sabots ils écrasèrent bien des paiens qui ne purent que fuir face à leur puissance inegalable. L'infanterie dans un dernier effort redoubla d'ardeur et parvint à chasser les derniers paiens. La victoire était aux mains des chrétiens.



Cependant, le Grand Maitre regarda autour de lui, certes l'armée paienne étaient défaite, mais à quelle prix ? Luther ne fut pas le seul baron de valeur à avoir perdu la vie et les survivants de cette bataille furent bien peu. Certains auteurs, contant cette grande bataille et idéalant les généraux antiques, la qualifieront de victoire à la Pyrrhus. Une victoire mais à quel prix ?...
Mindaugas de son coté , n'en revenait pas. Malgré les signes, les prières, les sacrifices et leur foi et leur nombre ils avaient été défait. Une dernière fois, il maudit les chrétiens et leur Dieu puis tournant les talons il s'en retourna en ses terres jurant de revenir et de retablir la liberté et les veritables cultes ancestraux.

Mais l'heure n'était pas aux lamentations. Après tout ils avaient vaincus et Dieu n'avait pas abandonnait les siens pensa le Grand Maitre. La victoire fut célébrée malgré les lourdes pertes et on glorifia Dieu et le Christ pour leur aide.

On rapporta peu de temps après cette bataille au Grand Maitre qu'en Prusse, mise à part la défaite chrétienne, ces derniers connaissaient aussi des succès. En effet, on l'informa que les Chevaliers Teutoniques étaient parvenus à envahir la Lubavie et à en briser les défenses. Il n'en apprit cependant guère davantage sur la situation, mais en savait assez pour affirmer que Dieu avait reconnu les siens et les soutenait dans leur pieuse et sainte action.
La nuit tombée, ce fut après une juste et longue prière que le Grand Maitre ferma les yeux, malgré un sommeil qui fut, dit-on, agité.
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MessageSujet: Re: Hiver 1237 - Et Dieu n'abandonna pas les siens...   Hiver 1237 - Et Dieu n'abandonna pas les siens... Icon_minitimeSam 6 Nov - 0:00

Quelle belle geste, troubadour !!

Dieu, oncques n'bandonne les siens !
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