Guerre et Conversion: Baltica
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Guerre et Conversion: Baltica

Gestion, guerre, diplomatie, commerce, il est dur d'etre un souverain compétent. En serez-vous capable ? Incarnez un chef de tribu, maitre, prince ou souverain d'une des factions disponnibles dans une Europe du Nord tourmentée.
 
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 Hiver 1237 - Et la Prusse s'embrasa...

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Le Troubadour
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Le Troubadour


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Date d'inscription : 20/12/2009

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MessageSujet: Hiver 1237 - Et la Prusse s'embrasa...   Hiver 1237 - Et la Prusse s'embrasa... Icon_minitimeDim 17 Oct - 15:52

En Pogésanie

L'hiver 1237 promettait bien des avancées chrétiennes. Le siège d'Elbing se poursuivit avec un enthousiasme effreiné. Ayant encerclé la ville, les forces croisées ne perdirent que peu de temps avant de batir tours de siège et mangonnaux afin de faire tombé les murs de la grande ville paienne, l'une des rare possèdant des murs épais fait de pierre.
Baalk se sentant aimé du Seigneur avait confiance en la victoire. Les forces pogésaniennes avait déjà été écrasées et la victoire semblait vraiment à porter de main. Si Elbing tombait c'était toute la Pogésanie qui s'ouvrait aux croisées.
Les armées chrétiennes pleine d'une saine et sainte dévotion imploraient Dieu. Nuit et jour le légat du serviteur de notre Seigneur Benoit IX, n'avait de cesse de procéder à de longues offices où y était exalter le sacrifice qu'était pret à faire chacun des hommes présent. Puis bien vite vint le jour où les machines de sièges furent achevées et où l'on sentait les défenseurs de la cité faiblir par le manque vivre. Le siège c'était alors jusqu'à présent déroulé sans la moindre encombre, aucune force paienne ne s'étant manifestée.

A Pianing, la forteresse de Pogésanie, c'était l'effervescence. A la suite de la mort du grand chef des pogésaniens on avait avec grande hate nommer son fils ainé comme son juste successeur. Celui-ci habile homme de guerre qui avait déjà fait ses preuve se hata de préparer la défense de ses terres. C'est ainsi que depuis Pianing il prépara avec minutie sa contre-attaque afin de libérer Elbing de son étreinte.
Le jeune Prince depuis sa place forte appela au rassemblement de ses troupes. Malgré tout, il le savait, le combat serait rude. En effet, il était présent le jour ou les forces de son défunt père furent vaincues et avait pu constater de ses propres yeux l'étendue des forces chrétiennes et leur savoir faire. Malgré tout le coeur qu'il y mit la situation semblait desespérée et le prince ne trouva refuge que dans le sanctuaire du grand Perkunas, protecteur de tous les Pruthènes. De ses propres mains il donna en offrande une biche au puissant roi des Dieux. Puis incinérant diverses herbes et feuilles pour que la fumée porte son message aux oreilles du puissant Dieu, il l'implora.
C'est à ce moment qu'un garde vint l'interrompre et lui signala humblement que des messagers venant de diverses tribu borusses étaient aux portes de la forteresse et lui demandés audience. Ainsi Perkunas n'avait-il pas abandonné ses fidèles ?
Plusieurs jours après l'arrivée de ces messagers, le Roi depuis ses murs, pouvait voir l'imposante armée qui avait fait route jusqu'à lui. C'était toute la Prusse dit-on qui s'était mobilisée pour venir en aide à leur frère contre la menace chrétienne. Bartiens, Natangiens et Nadruviens c'étaient tous rassemblés pour, qu'unis, ils tiennent tete à la menace qui se dessinait à leurs frontières.
Fort de cette nouvelle force providentielle, l'armée coalisée des Pruthènes se mit en ordre et marcha en direction d'Elbing, fermement décidée à anéantir ces chrétiens préchant l'idée incensée d'un Dieu unique.

A Elbing, pendant ce temps là, les Allemands soutenus par les forces hongroises et polonaises s'appretaient à lancer leur assaut. Puis un puissant bruit d'engrenage se fit entendre, les mangonnaux avaient ouvert le feu alors qu'on pouvait entendre le grincement des roues des tours de siège et des beliers. C'était un assaut massif que les chrétiens effectuaient. Alors qu'ils avançaient sous une pluis de flèches, on pouvait entendre outre le sifflement des flèches, les pretres qui haranguaient les troupes à combattre. "Battez vous pour Dieu, Battez vous pour le Christ" disaient-ils.
Ce fut d'abord les murs qui tombèrent aux mains des Chrétiens, puis la porte s'ouvrit à force des coups de belier. Une fois dans la ville se fut la débandade, les défenseurs courraient dans les sens avant d'etre taillé en pièce. Dans l'euphorie de la victoire la première cible des chrétiens fut les temples paiens qui furent brulés avec nombre de fidèles, ou du moins tous ceux qui refusèrent d'embrasser la croix dit-on.

Mais bien vite cette euphorie laissa place à un tout autre sentiment. Accourant des éclaireurs de l'arrière garde vinrent informer le Grand Maitre Baalk que des troupes paiennes arrivées en très grand nombre. Il fallait faire vite, la ville ne pouvait contenir une armée aussi grande que celle qui composée les forces chrétiennes. En effet, elle serait sinon rapidement touchée par la faim et anéantie. Le choix s'imposant donc à Baalk était la retraite si il désirait conserver au maximum son armée et pouvoir sur le long terme poursuivre sa campagne.
Mais l'armée dispsersée dans la ville et occupée à piller fut difficilement rassemblée, si bien que la Grande Armée Borusse était proche, trop proche. Mais à force de persévérance l'armée croisée retrouva sa formation. L'organisation et la discipline de l'Ordre prouvant une fois encore son efficacité, et l'armée fit route vers la frontière.En territoire ami ils pourraient trouver, du moins pensait Baalk, des positions défensives efficaces et ainsi faire face à ces armée sans etre coincés dans ce goulot qu'était Elbing et sa région.
Mais les Pruthènes, bien plus agiles et rapides étaient sur le point de rattraper l'armée croisée. Si les Chrétiens voulaient s'en sortir il leur fallait combattre, mais le terrain n'était pas à leur avantage, Baalk s'appretait à se resigner lorsque les soldats Polonais firent preuve d'un courage exemplaire. En effet afin de permettre aux forces chrétiennes de trouver refuge, ils décidèrent de se rassembler que seuls ils affronteraient les paiens pour la gloire du Christ les retenant le temps qu'il faudra. Le Grand Maitre aurait souhaité une autre issue, mais il ne put qu'accepter l'offre si grande que firent tous ces soldats polonais. C'est ainsi que ces derniers restant, ce mirent en formation alors que l'armée poursuivait elle sa route.
Tenant la formation, les Polonais attendirent avec calme leurs adversaires. Puis ces derniers arrivèrent en ligne de mirent. Comme un nuage à l'horizon leur nombre semblait sans fin. S'agenouillant tous se mirent à prier alors que les cris des barbares se firent entendre. Les Polonais ne restèrent pas sans réponse, s'arnachant lourdement ils répondirent eux aussi par un puissant cris et tous chargèrent l'ennemi aussi bien les cavaliers que les fantassins. Tous furent annihiler par la vague paienne mais ils avaient réussi, cela donna assez de temps aux forces de l'Ordre pour atteindre leurs terres. Chez les Chrétiens ont célébra le sacrifice de ces Polonais et on organisa une grande messe en leur nom. Car il faisait nul doute dans le coeur de chacun que cette défaite relative assurerait une grande victoire prochaine.
Les Pruthènes ne firent pas encore marche en territoire chrétien préférant assurer leurs arrières et reprendre fièrement leurs biens et leurs terres, heureux d'avoir pu faire fuir l'Ordre et ses alliés.

Mais le fait était là, pour la première fois depuis leur entreprise les chrétiens avaient fait marche arrière au plus grand bonheur et profit des Pruthènes.



En Sasnie

Mais la Pogésanie ne fut pas la seule à s'embraser en cette triste date. En effet, à la frontière de la Sasnie et Mazovie on put aussi entendre les tambours de guerre car peu de temps après que la déclaration du Duc Conrad fut faite, les armées mazoviennes, comme préparées, entrèrent immédiatement en Sasnie.
Certes ce n'était pas une armée gigantesque, comme celle qui foulait la terre de pogésanie, mais tout de meme une armée d'une taille non négligeable, dont le commandement ne revenait à nul autre que le prince Siemovit en personne accompagné de grands barons du puissant duché polonais. Hommes d'expériences qui sauraient orienter le Prince dans ses choix.
L'avancée de cet ost polonais se fit à taton, préférant la prudence à l'impatience. Ainsi, les Polonais avancèrent lentement mais sans encombre jusqu'à atteindre le village d'Assanis. Là il découvrirent un lieux qui, certainement durant leur avancée, avait été renforcée. Mais il en fallait davantage pour arreter l'Ost polonais qui sans perdre de temps mit un siège devant les murs, fait de bois mais aussi de pierres, du petit village dont le destin semble à présent condamné...
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