Automne 1237 - Et la Croix s'implanta en Sasnie

Et la Croix s'implanta en Sasnie

Ces événements se sont déroulés entre le Printemps 1237 et l'Automne. C'est un noble locale sasnien, qui ayant trouvé refuge en Warmie, raconte à son village d'acceuil ces événements. Alors que le petit village est rassemblé autour du feu, l'homme prend la parole et déjà les jeunes enfants tremblèrent de peur...


Le Grand pretre de Perkunas, Karupotas Ohk'Liwto, s'appretait à rendre grace aux Dieux. Le vieil homme s'empara en douceur d'une courte dague. Malgré son age avancé sa main fut ferme et trembla pas. Puis il implora le puissant Perkunas, lui demandant d'accepter son humble offrande.
Autour de lui c'était tout un village qui scandait ses prières et des chants tribaux pour flatter et honorer le grand Perkunas.
Puis le vieux pretre, serra la lame, la monta au ciel puis la fit descendre avec force dans les entrailles de la biche qui avait été amené. Pour elle le coup fut fatal et elle s'effondra sur l'autel. Le sang coulait le long de la lourde pierre sacrificielle jusqu'à atteindre le sol. Et soudain le grand pretre fut pétrifié et tous purent le voir le teint pale, genoux au sol.
Il ne reprit conscience que deux jours après cet événement enigmatique et là son comportement fut dit-on transformée. On raconta vite que le Grand Petre avait vue le puissant Perkunas en personne et pourtant à nulle etre le noble et pieux Karupotas ne raconta son voyage. Mais à présent il ne dormait plus, il passait son temps à implorer Perkunas, a lui offrir des sacrifices, a entretenir le bosquet sacré qui lui était consacré.

Puis bien vite vint le jour ou le roi revint en ses terres à la suite d'un long voyage. Son retour coincida avec la fin de l'attaque des Polonais qui avaient serieusement sevit dans les contrées d'Assanis, car bien qu'ils étaient toujours présent, nul affrontement, nul siège ne fut mis en place. La paix était revenu en Sasnie. Et bien vite la population loua le roi pour son habile manoeuvre il avait évité la guerre et libérer la Sasnie sans le moindre mort. Tous le vénéré, tous sauf le Grand Pretre qui lui avait conscience de ce qu'il se passait. Plus tard on comprit que lors de son inconscience Perkunas lui avait montré une vision du futur, lui avait montré la croix.
Car le roi a son retour en Sasnie n'était pas venu seul. Avec lui d'autres Polonais amis des Mazoviens et surtout des chrétiens. Ceux qui avaient été chasser avec force il y a de cela plusieurs saisons étaient à présent revenus mais cette fois sous l'escorte et le bon vouloir du roi. Puis ce fut la révélation lorsque le roi, au centre du plus sacré des bosquets dédié à Perkunas fit érigé une croix et rasé les arbres l'entourant pour que depuis le village on puisse la voir.
A Liwto, la peur s'empara du peuple. Le plus sacré des lieux avaient été profané par le roi lui meme et comme personne ne voulait l'aider dans sa tache impie, ce furent les chrétiens de Pologne qui l'aidèrent. Mais à Liwto la peur fut plus forte que le courage, les femmes comme les hommes restèrent enfermés chez eux dans la crainte de voir Perkunas le puissant descendre sur terre et chatier en personne toutes vies présentes. Nombreux furent d'ailleurs ceux qui désertèrent. Le Grand Pretre restait lui introuvable...

Puis à l'Automne le Grand Pretre refit son apparition. Lui qui durant des semaines avait disparus, seul, était sortit des forets. Il semblait plus fort et plus jeune. Certains dirent meme que Perkunas dans sa grande bonté lui avait redonné sa jeunesse et sa force d'antant. Alors que la nuit était tombé il marcha, dit-on, d'un pas décidé vers l'ancien bosquet sacré de Perkunas et de ses seuls mains fit tombé la croix qui y avait été érigé. Puis il y mit l'incendia et ce mit à scander: Perkunas est le plus grand ! Perkunas est le plus grand !
Alors il interpella la population enfermée dans ses demeures: "Vous! Sortez! Honnorez le nom du Roi des Dieu! Prenez les armes et partout détruisez ces momument impies qui hier ont tentés de s'imposer ! Allez vous les laisser faire ?!

Sa voix fut si puissante que jusqu'à Assanis les Sasniens purent l'entendre. Et ce fut immédiat, poussé par cet appel ce fut tout les villages qui sortirent en arme, scandant le nom et la grandeur de Perkunas. Partout on détuisit les idoles et autres constructions légèrent qui avaient été érigé en l'honneur de ce... Christ.
Les Sasniens qui avaient succombés à cette fausse croyance fut cherchés dans leurs demeures, car alors que les fidèles de Perkunas étaient éveillés et sortaient fierement de leurs demeures, les autres restèrent terrer dans la peur. Leur Dieu unique, leur "Christ", ne les protegea d'ailleurs guère des fourches, flèches et des flammes... Ce fut toute la Sasnie qui s'embrasa.
Mais les ennemis de Perkunas sont nombreux et bien vite les armées polonaises présentes montrèrent leur vrai visage et leur vrai fonction. Aussi bien à Liwto qu'à Assanis, les Polonais chargèrent les fidèles du culte ancetrale. Les cavaliers polonais rentrèrent avec violence dans la foule, les pietons se taillant un passage à coups de lame et de lance. Les pauvres paysans, guère habitués à l'affrontement et à l'art de la guerre furent massacrés. Mais ils ne furent pas les seuls victimes, car les Chrétiens avide d'or et de sang tuèrent aussi les femmes et les enfants sans la moindre pitié, ni le moindre egard.

Fort heureusement, le Grand Pretre était parvenu à s'échapper et à survivre dans l'honneur à cette purge. Et au plus profond des forets sacrées de nos ancetres il rassemble une armée de fidèles pour que Perkunas le puissant puisse vraincre ses ennemis.

Gadimar apprit la triste nouvelle de son conseiller."Nos frères sont morts avec honneur, mais les portes croix sont bels et biens des démons sans foi ni loi. Ou se trouve la prétendue tolérance de leur faux culte ? ne se comportent-ils pas comme ils nous décrivent ? Dans ce cas, valent-ils mieux que nous ?". Gadimar approuvait en silence. La croix entrait en Borusse de manière plus insidieuse. des armes peuvent toujours être expulsée par d'autre armes, les victoires des peuples pruthenes alliés avait repoussé pour le moment les portes croix, mais qu'en est-il des idées, des valeurs, de son culte ? Qu'avait donc connue cette croyance pour être si dure avec ceux qu'elle ne comprenait pas ? A-t-elle été toujours si puissante ? A-t-elle un jour été soumise, martyrisée ? Dans ce cas, pourquoi, si jamais cela a été le cas, reproduit-elle les erreurs du passé, et de ses éventuels bourreaux passés ?

Toujours dans ses reflexions, Gadimar fixait Karsian, qui vivait. Tous ces hommes fidèle à Perkunas savaient qu'il faudra un jour se battre encore plus pour garder leur tradition. Gadimar demanda un messager, ce dernier arriva comme l'éclair, et le manda d'envoyer un message à Percunis.

Gadimar contenait sa rage, aussi naturelle soit-elle. Il gardait espoir, Perkunas n'avait pas usé de toutes ses armes.

Répondez moi, peuple,

Lorsque j'ai négocié, aucune mort ne fut déplorée. Lorsque le prêtre sasnien parla, les ravages s'installèrent en Sasnie.

Mon seigneur, le peuple n'avait pas vent de vos conversations avec sa Sainteté. Seuls certaines elites le savaient et encore guère avec précision. D'ou ces troubles. Il fallut attendre la destruction des lieux de cultes et un prosélistisme chrétien à grande echelle pour voir le peuple réagir avec le soutien du Grand Prete qui a toujours été un homme respecté et respectable.

Nous sommes venus à vous en frères. Derrière nostre Croix se tenait la bonté et la piété.

Mais, fols que vous êtes, aveuglés par d'insanes et impies croyances vous jetâmes la croix par terre !! Et vous brulates le symbole sacré du Christ Roi !
Qui serions nous, ô Seiigneur ! pour ne point faire sentir aux hérétiques aveugles, le poids de ton courroux. Car, comme le père avec ses enfants, châtier à bon escient tu dois.
Alors, de derrière le bois de la Croix et l'or de nos prières, est sortit nostre acier ! L'acier de Dieu. Qui, par le fer et le feu doit redonner la vue aux aveugles !

Sâches pécheur, que tout te sera pardonné si tu implores le pardon de tes fautes. Sâches que nos guerriers du Christ remiserons de par devers eux leurs épées si tu fais amende honorable et renies tes démons. Alors nos prêtres et évêques t'ouvrirons, au nom de Dieu, leurs bras aimants.

Konrad Ier Mazowiecki Piasts - Duc de Mazovie.

Le roi de Sasnie demande l'aide du Duc de Mazovie, son roi, contre ce prêtre paien rebel. De lui vient la révolte là où autrefois demeurait la paix.

Sois certain d'être entendu mon féal !

Le fer de mes chevaliers rétablira la paix en tes terres ! La vaillance des preux de mon cousin de Pologne y pourvoira également.

Ensuite, viendrons Evêques et Prêtres, afin que de panser les plaies des âmes.

Moi Konrad, n'ignores point ta requête !

Le duc de Grande-Pologne lève son étendard vers le Ciel pour lui demander de benir l'Ost marchant en Son nom.
L'Ordre de l'Aigle Blanc et les chevaliers de Poznanie viennent affermir la Croix sur le sol de Sasnie : que le pêcheur s'amende ou soit châtié !

Le roi de Sasnie remercie son roi ainsi que Ladislas Odonic pour leur précieux soutien.