1238 - La Sasnie sera chretienne ou ne sera plus!"La Sasnie sera chrétienne ou ne sera plus!" Telle était la parole des armées polonaises à la suite de la grande victoire d'Assanis. Le Duc de Mazovie paraissait fort déterminé à rétablir l'ordre en Sasnie ainsi que leur roi, un roi chrétien pour la bonne propagation de la parole du Christ en Sasnie.
Assanis et l'écrasante victoire des Polonais semblait donc ouvrir cette terre aux chrétiens et cela était dotant plus vrai qu'aucune armée ne paraissait pouvoir à présent stopper la marche des puissantes forces polonaises. Les armées du Grand Pretre de Sasnie avaient été écraser et il n'en restait que quelques bandes d'hommes appeuré dans les forets; quand aux armées si nombreuses de Gadimar, elles agissaient alors en Lubavie.
La Lubavie fut le lieux d'une grande défaite chrétienne. Pour la première fois l'Ordre des Teutons fut veritablement battu et les impressionnantes armées de Gadimar, renforcées par un nouvel allié, la Lubavie, se mettaient à nouveau en marche.
La saison passée à Liwto, nombreux furent les Sasniens a repprocher à Gadimar son absence, cause de la défaite d'Assanis, cependant malgré ces reproches tous admirés ce roi venu de si loin, le coeur brave et pieux, pour les libérer et tous croyaient en lui et son retour car le roi de Natangie était leur seul espoir.
Dans l'ancienne capitale de Sasnie la défaite du grand pretre avait fait tremblée la population. Dans chaque masure, maison et demeure, tous n'avaient qu'un seul sujet en tete: le retour des chrétiens. Beaucoup furent ceux à frisonner à l'idée de la vengeance des chrétiens, car dans l'esprit des Sasniens, comme de nombreux Pruthènes en général, les Chrétiens symbolisait la violence et la soumission par la force comme ce fut le cas en Pomésanie et lors de la campagne de l'Ordre en Lubavie.
Torkalas, humble père de famille regardait sa modeste habitation, dans un soudain flash il vit la terreure et l'abomination: le sang et les corps de sa famille massacrée, tous ces biens réduits en cendre, l'odeur pestilencielle de la mort se répandre sur Liwto. Face à cette terrible vision Torkalas laissa échapper des larmes. Il ne pouvait laisser faire cela et décida de fuir la Sasnie. Nombreux furent ceux qui à l'image de Torkalas prirent peur et fuirent vers la Warmie majoritairement, mais aussi vers la Pogésanie et en plus petit nombre vers la Galindie.
Le grand pretre resta durant plusieurs jours sans boire, ni manger, restant seul dans les bosquets sacrés dédiés aux dieux. Il cherchait à comprendre cette défaite. Les dieux semblaient pourtant clair dans leur message et la victoire devait etre inévitable. Le vieux pretre ne comprenait pas. Pourquoi à un moment si crucial Perkunas les avait-il abandonné?
"Non! Cela n'était pas possible! Le roi des dieux avaient en tete un autre dessein pour les Sasniens et ses fidèles, un dessein bien plus glorieux." C'est à cela que se raccrocha celui qui depuis plusieurs saisons déjà c'était présenté comme le dirigeant de Sasnie représentant des anciennes valeurs et des cultes ancestraux.
Il tenta du mieux qu'il put de mobiliser les hommes, de les faire croire en victoire et dans le triomphe de Perkunas, le seul qui ne les avait jamais abandonné. Mais il vallait mérité l'amour du puissant dieu et dans cette esprit des processions d'une taille et d'une durée jusque là jamais vue en Sasnie furent organisée. De jour comme de nuit on continuait à chanter et célébrer la grandeur des dieux afin qu'aucun ne soit oublié et ne se sente délaissé. Ces cérémonies étaient tellement éprouvantes qu'il ne fut pas rare de voir des fidèles rentrer dans de violentes transes ou dans de profonds sommeils.
En Lubavie, Gadimar exultait. Il repensait à ses victoires: Liwto tout d'abord, puis Lobau. Le fleau des Chrétiens remerciait toujours aussi humblement les dieux pour cette victoire mais savait pertinement que sa tache n'était pas achevée. Bien qu'il fut victorieux jusqu'à présent, la Sasnie était à présent en danger, cette meme Sasnie qui fut la motivation première de la mise en marche de cette si grande armée de braves, il était donc pour lui plus que logique de reprendre la route vers la Sasnie, et avant meme le départ de ses troupes il tenait en tete son plan d'action.
Mais l'heure n'était pas encore au départ. En effet, Gadimar profita pleinement de la situation pour se rapprocher des Lubaviens et de leur roi.
Les Lubaviens et les Natangiens n'eurent que très peu de contact au cour de leurs histoires respectives, l'aide généreusement apporté par Gadimar fut donc une bonne occasion pour les deux peuples, qui dans le fond ne se connaissait pas, pour se découvrir. Cette aide miraculeuse et inespérée propulsa d'ailleurs rapidement les Lubaviens au plus près des autres peuples pruthènes et ce malgré l'éloignement. C'est ainsi que lorsque Gadimar tourna le dos à Lobau, c'est un nouvel ami qui lui promet son aide dans son plan de campagne. C'est donc serein et plein d'espoir que Gadimar quitte la cité lubavienne et prendre la direction de la Sasnie.
Gadimar sur sa monture pensait. Il pensait à la campagne qu'il menait. Celui-ci était convaincu au plus profond de lui de la pureté de son geste et de son action. Lui qui était venu de si loin pour apporter son aide et son soutien aux fidèles de Perkunas le coeur pure et contrit.
Pas un instant il n'envisagea la défaite confiant en les dieux et en leurs faveurs. Mais soudain un de ses lieutenants vint le tirer de ses pensées et lui adressa la parole:
"Mon seigneur, nous entrons en terre sasnienne"
Le roi de Natangie ne lui dit mot. Il acquiesca simplement de la tete. Peu de temps après il stoppa l'armée et ordonna qu'on débute une grande cérémonie au nom du puissant Perkunas. Chaque homme s'y astreigna avec une grande piété. On loua les noms des dieux avec révérence et on leur implora la victoire.
Au meme moment, le roi de Lubavie, pour satisfaire les dieux et mettre en garde les chrétiens, afin que jamais ceux-ci n'oublient leur débacle fit installer le long d'une partie de sa frontière les corps des soldats chrétiens mort. Ceux-ci mutilés et putrides subirent tous les outrages possibles afin que jamais leur ame ne trouve un serein repos.
A Assanis une clair agitation y règnait. On avait appris la victoire des forces de Gadimar à Lobau et on comprit vite la raison de cette victoire si facile la saison passé. Cela ne fut pas sans attirer l'attention et l'inquiètude des barons et princes polonais. Siemovit, épaulé de ses fidèles commandant, étudia avec attention ce qui aller en découlé...
A la plus grande surprise du roi de Sasnie, ainsi que de tous les Sasniens d'Assanis, les Polonais prirent la route de la Mazovie et semblèrent rentrer chez eux. Désemparé et impuissant, le roi des Sasniens assista à ce triste spectacle alors que de profonds tourmants quand à son avenir l'harcelèrent à nouveau. Il était à présent seul, escorté d'une poignée de chevaliers de l'Ordre de l'Aigle Blanc, c'était pour ainsi dire là sa seule armée face aux forces de Gadimar qui semblaient clairement etre en route.
Une semaine après le départ des troupes polonaises un étrange événement se produitsit à Assanis. Les portes de la ville, précédement renforcée par les Polonais se fermèrent. Et une fois que les portes furent clauses, aucun homme ne put y rentrée et en sortir et ce quelque soit son pretexte. Heureusement pour tous ses habitants, les Polonais avaient la saisons passée fait le plein de vivres.
Mais plusieurs jour après la grande fermeture des portes se furent une armée qui était tout sauf polonaise qui se pressa contre les murs de la ville.
Les grandes armées de Gadimar était là et posèrent et le siège, pretes à en découdre avec celui qui avait osé mettre en terme aux cultes anciens en Sasnie. Et malgré la présence des grandes armées pruthènes, nul agitation dans la cité, nul cris, nul pleure. Aucune inquiètude ne semblait s'en échappée et cela ne fut pas sans surprendre le roi de Natangie qui se doutait alors que quelque chose d'étrange se passait dans cette ville.
Mais il ne fallait pas perdre de temps devant les murs d'Assanis. Non seulement les Polonais pourraient revenir de Mazovie, mais il se pouvait aussi qu'une partie de leur armée ait prit la direction de Liwto et c'était là, la base essentiel du plan du Grand Roi, prendre et étaux les Polonais et leur coupé toute retraite. Il réfléchissa donc un instant. Si il voulait voir son plan etre un succès il lui fallait en finir vite avec Assanis.
Dès que les echelles et beliers furent pret, il ordonna l'assaut. Les mouvements dans le camp pruthène ne fut pas sans eveiller Assanis qui soudain sembla pleine de force et de vigueur. De nombreux hommes révélèrent alors leurs positions sur les murs pret à encaisser l'assaut paien. Gadimar confiant envoya ses premières vagues. Mais bien vite ceux-ci firent les frais de centaines de tirs, des flèches mais aussi des carreaux d'arbalète. Aux premiers cadavres, Gadimar, au coeur du combat, comprit que les Polonais n'étaient en réalité guère partit d'Assanis. Bien qu'homme brave et courageux, il décida cependant de se replier afin de superviser au mieux l'assaut. En effet, il ne connaissait que trop bien de réputation les méthodes de guerre des chrétiens.
Plusieurs échelles atteignirent les murs, c'est au rythme des chants et des percussions que les paiens montèrent en rythme chaque barreaux. Les Polonais restaient eux, impassibles, attendaient l'arrivée des premiers paiens. On pouvait entendre dans leurs rangs quelques prières et supplications.
Au sol, le premier belier atteint la porte. De lourds coups vinrent retentirent dans tout Assanis alors que des hommes se pressaient contre les portes afin de tenter de les faire tenir le plus longtemps possible.
Sur les murs, lorsque les premiers paiens atteignirent le haut des echelles, il purent apercevoir un bref instant la grande cour d'Assanis sur laquelle c'était regrouper une gigantesque armée, avant que leur tete ne soit séparer du reste de leur corps. En effet, c'était à présent chose certaine, tous les Polonais étaient présent à Assanis. Gadimar s'appreta à sonner le replit, mais soudain la porte de la ville céda sous les violents couts du béliers. Ce fut donc une masse immense qui se dirigea vers la petite ouverture. Mais malgré tout, cette impressionnante vague se brisa sur les boucliers et lourdes armures polonaises. Pas un pas ne fut fait dans la cité. Les Polonais fort de leur position et de leurs vaillants soldats ne reculèrent pas d'un pouce.
Gadimar se décida alors à la retraite comprenant que la prise de la ville couterait bien trop cher à son armée quand bien meme il y parviendrait. Ce fut donc poursuivit par les troupes et chevaliers polonais que les armées pruthènes se réfugièrent dans les forets à proximité où les rares unités qui s'y aventurèrent furent massacrées.
Les armées de Gadimar reprirent alors leur marche vers le Nord, mais cette défaite n'avait en rien entamer son ardeur et sa détermination. Alors qu'à Assanis on célébra cette nouvelle victoire sur les forces paiennes et la clairvoyance des barons et princes quand aux intentions pruthènes.
HJ: Je tiens à féliciter les deux camps de cette bataille. Moment "historique" il s'agit là du premier affrontement joueur/joueur de G&C. Je tiens d'ailleurs à congratuler les deux camps qui élaborèrent tous deux un plan bien pensé qui me d'y permit de voir et d'y reconnaitre les fins stratègos d'AB2.
Pour une élaboration plus précise et intéréssante d'un éventuel futur affrontement j'ai élaboré une carte de la Sasnie pour vous aider à faire de réels déplcaments stratégiques et militaire. Je compte proposer ce type de carte si cela vous intérésse uniquement dans un conflit entre joueurs. Qu'en dites-vous ?Légende:
-Triangle: ville, cité, village fortifié.
-Noir: les principales "routes" ou axes de passage.
-Bleu= lac, fleuve.
-Vert= foret.
-Vert Caca d'Oie= marais.
-Vert Clair= plaines fertiles.
-Marron= collines et passages escarpées.
-Marron clair= petites collines légèrement boisée.
-Blanc= plaines "mixtes" (sans définitions particulières, souvent très légèrement boisée, avec quelques roches éparses).
_by_Mucha.jpg)
Ven 12 Nov - 20:38
